ÉVOLUTION II

Après l'Homme, qui ?
Mais surtout :
Après l'Homme, comment ?






    « À la suite de Darwin, nous ne pouvons pas imaginer une autre espèce sinon comme une amélioration de la nôtre, en espérant qu'elle sera moins destructrice. Mais il n'y a pas d'espèce nouvelle possible ni d'avenir pour la Terre à moins que nous n'allions à la racine physique de ce qui fait la Destruction – de tout : hommes et bêtes, depuis des milliards d'années. Or, il n'y a qu'une manière possible d'aller à la recherche de cette première tombe terrestre, c'est de plonger dans son propre corps, ces cellules, ces atomes, et de traverser ce quelque chose qui fait la mort, tout en vivant. Alors on sait ce que c'est et on sait ce qu'il y a, sans microscope et sans anesthésie. Et on sait que cette grande Destructrice, cette Mort qui se repaît de ses créatures, est traversable et destrutible. Au bout de cette fabuleuse exploration, cette périlleuse aventure, de l'autre côté de ce premier Mur de Mort, dans ces cellules mêmes et dans ce corps, on découvre une nouvelle sorte de vie, une nouvelle sorte d'air, une autre respiration physique comme il n'y en a jamais eu depuis l'apparition du premier système pulmonaire et du premier amphibien il y a 400 millions d'années – le secret de notre vieille évolution mortelle et la porte d'une nouvelle création sur la Terre. Évolution II.
»

Satprem









REVUE DE PRESSE


SATPREM AUX PORTES DU SOLEIL

André Velter, 1992 (non paru)


    Il y a trois ans paraissait l’un de ces livres rares dont le timbre jamais ne s’efface ni l’aventure qui le mène. Avec La Révolte de la Terre, Satprem donnait un essai biographique qui avait la force d’une expérience visionnaire et le pouvoir d’effraction d’une révélation. Avec Évolution II, il poursuit ce récit au bord de l’indicible, au bord de l’impossible.
    Toujours servi par une écriture souveraine, il dit les étapes de son exploration. L’enjeu est à peine croyable : ni plus ni moins déserter l’espèce, traverser le mur de la mort, accéder à une nouvelle sorte de vie, une nouvelle sorte d’air, une autre respiration physique comme il n’y en a jamais eu... Ce périlleux cheminement qui fait voler en éclats toutes les sédimentations de tombeaux et de peurs ne saurait être résumé, n’étant lui-même qu’une incitation au grand « lâchez-tout ». La sincérité, la puissance de conviction, le total engagement existentiel de Satprem sont des plus entraînants. Reste, pour qui est prêt à rompre les amarres de l’illusion, à tenter le saut décisif.
    Mais, nonobstant tout atermoiement, Satprem annonce qu’un formidable quelque chose est en train d’envahir tous les hommes sous leurs décombres dorés. Un feu nouveau – ou éternel – est en train de palpiter à leur insu dans leurs cellules et de se répandre à travers tous leurs petits corps poreux – et ils soubresautent, peinent, se débattent sur la plage d’une Terre qu’ils croyaient si bien connaître, et qui leur échappe de tous les côtés. 

© André Velter






    

[Accueil site]   [Accueil IRE]   [Liste publications]

 

© Institut de Recherches Evolutives.